24-09 : Le voyage

Bah oui, après avoir envisagé bien des solutions, il fallait bien se résoudre à prendre l'avion, qui, rappelons le, est le moyen le plus sûr du monde....

Du coup, si y'a pas de risque, pourquoi ne pas en profiter pour faire une escale en Allemagne, à Hamburg. C'est vrai, c'est bien au décollage et à l'atterrissage qu'on se marre le plus non ? Et puis à 200 euros l'aller - retour, y'a largement de quoi payer les réparations et la maintenance ! Rappelons quand même que Ryannair propose des vols pour l'Irlande à 0,01 € + taxes...

Après une nuit de sommeil en toute zénitude et un réveil matinal comme je les aime (à 5H pour être à Roissy à 7h), je retrouve Najat de mon école avec qui je fais le voyage et l'échange.

On embarque tranquillement et on se retrouve dans la salle d'attente pour prendre notre avion..... Les minutes passent, s'écoulent, rien ne vient.... A l'heure supposée de notre décollage, une gentille dame nous dit à travers un haut-parleur que notre avion a un "problème technique" et qu'en gros le mécanicien est en train de bidouiller l'avion pour le faire décoller.... Ben voyons, c'était couru d'avance, j'porte la poisse. La dernière fois que j'ai pris l'avion, c'était pour aller au Brésil, il a eu 3H de retard à cause d'un pigeon encastré dans le réacteur.

Heureusement que Najat est là pour me rassurer avec ses blagues sur les crashs et tout...

Bref, nous continuons à attendre, sauf que cela prend du temps, beaucoup de temps, trop de temps : et notre correspondance??? On décolle finalement à 11h30 en sachant que notre correspondance est à 13h05 ...

Notre avion atterrit à 12h55 : on a en gros 10mn pour débarquer, traverser l'aéroport , repasser à la douane et attraper au vol le second avion (c'est le cas de le dire).

Après une course effrénée, nous arrivons à la bonne porte d'embarquement, qui d'ailleurs vient juste de se fermer.... Il est quand même 13H15 et allemands tout comme les finlandais sont pas trop du genre à être en retard.

L'hôtesse fait réouvrir la porte et nous pousse carrément dans l'avion. Là, je dois dire qu'on a fait effet, il restait vraiment plus que deux places dans l'avion, et les passagés voient arriver deux personnes essoufflées et en sueur, dont une pas couleur locale et une autre en stress dont on peut lire sur le visage que l'avion ne va pas arriver à destination.... Un nouvel attentat? Une prise d'otage?




Bref nous décollons, c'est toujours aussi agréable, j'ai à chaque fois l'impression que l'avion va se retourner




Mais une fois dans les airs, la vraie question est : nous sommes dans l'avion, mais est-ce que nos bagages y sont? Comment est-ce possible vu qu'on l'a eu de justesse? Mais arrivé à Helsinki, ouf, il y sont. Je tire mon chapeau aux bagagistes d'Hamburg, beau travail.

Merci aussi aux équipes aériennes, je suis assez content de faire parti des survivants de vols aériens !